La montée en poche, Christophe Fourcot, entraîneur de Chalon, fait le pointUne fois mais pas deux
Christophe Fourcot (à gauche) et Yann Daboul, recruté l'été dernier alors qu'il évoluait en D1 avec Angers, ont le regard tourné vers la Nationale 1. L'ailier droit qui a disputé 8 matches en première division avec le club du Maine-et-Loire devrait, comme beaucoup, rester à Chalon en 2007-2008
Après avoir goûté furtivement aux joies de la Nationale 1 en 2003, Chalon retrouvera cette division dès la rentrée prochaine. Christophe Fourcot, le coach chalonnais, veut se servir du passé pour pérenniser le club à ce niveau.L'an passé à pareille époque, le HBC Chalon se démenait pour ne pas descendre en Nationale 3. A l'issue d'un parcours chaotique, les hommes de Christophe Fourcot conservaient tout de même leur place en N2 au prix d'une belle bataille. Il fallait, en effet, attendre la dernière journée et une victoire sur Salon-de-Provence (30-28), pour que les Chalonnais s'offrent le droit de continuer l'aventure en N2. Douze mois plus tard, la roue a tourné, le HBCC dominant de la tête et des épaules la poule 3 du championnat. Avec seulement deux revers au compteur - tous concédés en 2006 - les joueurs de Christophe Fourcot ont affiché un visage rayonnant. Presque une surprise.« Avant le début du championnat on visait la première moitié de tableau révèle Christophe Fourcot. Ensuite tout a bien fonctionné avec seulement deux défaites jusqu'en décembre. On s'est alors dit qu'il fallait tout jouer pour la montée. » Chacun tirant dans le même sens, Chalon devenait au fil des matches un adversaire redoutable et difficile à battre. Pressentie depuis quelques mois, l'accession en Nationale 1 était finalement officialisée le 21 avril à Châtenay-Malabry, à l'issue d'un énième succès (28-27).A partir de cette date, le club pouvait enfin se tourner vers la saison prochaine et construire un effectif cohérent.En Nationale 1, les Bourguignons ne partiront pas dans l'inconnu, le club ayant déjà fréquenté cette division. C'était en 2003-2004. Les hommes d'André Szymczyk avaient alors validé leur billet, le 31 mai, après un barrage épique contre Monaco à la Verrerie (22-21). « Malheureusement nous avions fait l'ascenseur car nous n'avions pas réussi à conserver nos joueurs à l'intersaison se souvient Christophe Fourcot, alors adjoint du coach polonais. On avait perdu quatre gars dont Marek Witkowski, qui a quand même disputé la Ligue des Champions cette année avec Plock. »« Quelques joueurs de D2 »Le HBCC est donc prévenu. S'il veut se faire une place en N1, il devra conserver ses piliers, ses hommes forts. Christophe Fourcot le sait mieux que quiconque et a donc anticipé. « J'ai rencontré tous les joueurs individuellement et ils m'ont confirmé qu'ils voulaient continuer l'aventure. Ils restent pour le projet sportif. C'est donc déjà un super bon point. Ensuite au niveau du recrutement on a déjà des pistes. On cible quelques joueurs de D2 qui ont un savoir faire, un certain niveau de jeu, et une bonne morphologie » annonce le coach. Et comme Chalon souhaite préserver son identité, les joueurs récemment formés au club viendront peaufiner les contours de l'effectif. « On souhaite utiliser les jeunes du centre pour bonifier le groupe » confirme un Christophe Fourcot attaché au travail de formation. Se posera ensuite la question financière. Sur ce point, l'ancien gardien de Giens et d'Orléans a obtenu quelques garanties. « Je suis relativement confiant car, à 80 %, on sait où on va avec les partenaires institutionnels. » Même si rien n'est encore définitif, aussi bien sportivement qu'économiquement, Christophe Fourcot y voit déjà un peu plus clair. Une chose est sûre, Chalon fera le maximum pour ne pas retomber dans le piège de la Nationale 1. Une fois mais pas deux. « D'un œil extérieur, je pense qu'il y a quatre ans on avait une équipe moyenne avec une grosse star au milieu. Le projet n'était pas vraiment en adéquation avec la structure du club. » Mais d'ici là, les Chalonnais ont encore une mission à accomplir : terminer champions de France de N2 (voir encadré) à la mi-juin.Richard Montavon
Comment être champion de France ?Les clubs classés à la première place de chacune des quatre poules disputent les demi-finales, en matches aller (26-27 mai) et retour (3-4 juin). Le premier de la poule 1 affronte le premier de la poule 2 alors que le premier de la poule 3 rencontre le premier de la poule 4. Les clubs vainqueurs sont qualifiés pour la finale (16-17 juin). A ces deux clubs métropolitains, s'ajoutent le champion de la Réunion et le champion du championnat Antilles (Martinique-Guadeloupe). Le vainqueur du tournoi est champion de France. A l'heure actuelle, Chalon rencontrera soit Salon-de-Provence, soit Chambéry en demi-finale. Verdict ce soir à l'issue de la dernière journée. Une chose est sûre, le HBCC recevra au match retour. Ce soir Chalon - Reims (20 h 30) à la Maison des Sports
Christophe Fourcot (à gauche) et Yann Daboul, recruté l'été dernier alors qu'il évoluait en D1 avec Angers, ont le regard tourné vers la Nationale 1. L'ailier droit qui a disputé 8 matches en première division avec le club du Maine-et-Loire devrait, comme beaucoup, rester à Chalon en 2007-2008
Après avoir goûté furtivement aux joies de la Nationale 1 en 2003, Chalon retrouvera cette division dès la rentrée prochaine. Christophe Fourcot, le coach chalonnais, veut se servir du passé pour pérenniser le club à ce niveau.L'an passé à pareille époque, le HBC Chalon se démenait pour ne pas descendre en Nationale 3. A l'issue d'un parcours chaotique, les hommes de Christophe Fourcot conservaient tout de même leur place en N2 au prix d'une belle bataille. Il fallait, en effet, attendre la dernière journée et une victoire sur Salon-de-Provence (30-28), pour que les Chalonnais s'offrent le droit de continuer l'aventure en N2. Douze mois plus tard, la roue a tourné, le HBCC dominant de la tête et des épaules la poule 3 du championnat. Avec seulement deux revers au compteur - tous concédés en 2006 - les joueurs de Christophe Fourcot ont affiché un visage rayonnant. Presque une surprise.« Avant le début du championnat on visait la première moitié de tableau révèle Christophe Fourcot. Ensuite tout a bien fonctionné avec seulement deux défaites jusqu'en décembre. On s'est alors dit qu'il fallait tout jouer pour la montée. » Chacun tirant dans le même sens, Chalon devenait au fil des matches un adversaire redoutable et difficile à battre. Pressentie depuis quelques mois, l'accession en Nationale 1 était finalement officialisée le 21 avril à Châtenay-Malabry, à l'issue d'un énième succès (28-27).A partir de cette date, le club pouvait enfin se tourner vers la saison prochaine et construire un effectif cohérent.En Nationale 1, les Bourguignons ne partiront pas dans l'inconnu, le club ayant déjà fréquenté cette division. C'était en 2003-2004. Les hommes d'André Szymczyk avaient alors validé leur billet, le 31 mai, après un barrage épique contre Monaco à la Verrerie (22-21). « Malheureusement nous avions fait l'ascenseur car nous n'avions pas réussi à conserver nos joueurs à l'intersaison se souvient Christophe Fourcot, alors adjoint du coach polonais. On avait perdu quatre gars dont Marek Witkowski, qui a quand même disputé la Ligue des Champions cette année avec Plock. »« Quelques joueurs de D2 »Le HBCC est donc prévenu. S'il veut se faire une place en N1, il devra conserver ses piliers, ses hommes forts. Christophe Fourcot le sait mieux que quiconque et a donc anticipé. « J'ai rencontré tous les joueurs individuellement et ils m'ont confirmé qu'ils voulaient continuer l'aventure. Ils restent pour le projet sportif. C'est donc déjà un super bon point. Ensuite au niveau du recrutement on a déjà des pistes. On cible quelques joueurs de D2 qui ont un savoir faire, un certain niveau de jeu, et une bonne morphologie » annonce le coach. Et comme Chalon souhaite préserver son identité, les joueurs récemment formés au club viendront peaufiner les contours de l'effectif. « On souhaite utiliser les jeunes du centre pour bonifier le groupe » confirme un Christophe Fourcot attaché au travail de formation. Se posera ensuite la question financière. Sur ce point, l'ancien gardien de Giens et d'Orléans a obtenu quelques garanties. « Je suis relativement confiant car, à 80 %, on sait où on va avec les partenaires institutionnels. » Même si rien n'est encore définitif, aussi bien sportivement qu'économiquement, Christophe Fourcot y voit déjà un peu plus clair. Une chose est sûre, Chalon fera le maximum pour ne pas retomber dans le piège de la Nationale 1. Une fois mais pas deux. « D'un œil extérieur, je pense qu'il y a quatre ans on avait une équipe moyenne avec une grosse star au milieu. Le projet n'était pas vraiment en adéquation avec la structure du club. » Mais d'ici là, les Chalonnais ont encore une mission à accomplir : terminer champions de France de N2 (voir encadré) à la mi-juin.Richard Montavon
Comment être champion de France ?Les clubs classés à la première place de chacune des quatre poules disputent les demi-finales, en matches aller (26-27 mai) et retour (3-4 juin). Le premier de la poule 1 affronte le premier de la poule 2 alors que le premier de la poule 3 rencontre le premier de la poule 4. Les clubs vainqueurs sont qualifiés pour la finale (16-17 juin). A ces deux clubs métropolitains, s'ajoutent le champion de la Réunion et le champion du championnat Antilles (Martinique-Guadeloupe). Le vainqueur du tournoi est champion de France. A l'heure actuelle, Chalon rencontrera soit Salon-de-Provence, soit Chambéry en demi-finale. Verdict ce soir à l'issue de la dernière journée. Une chose est sûre, le HBCC recevra au match retour. Ce soir Chalon - Reims (20 h 30) à la Maison des Sports
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