
Chalon 30 - Salon-de-Provence 23 Une nouvelle page vient de s'écrire
Devant un public nombreux et particulièrement bruyant, le capitaine Samy Taj n'a pas ménagé ses efforts contre une équipe provençale on ne peut plus rugueuse
C'est une nouvelle aventure qui commence pour Chalon après cette victoire qui lui ouvre la porte de la finale à quatre dans quinze jours à Saint-Ouen l'Aumône. C'est dans un contexte complétement différent du match aller que débute cette rencontre face à Salon-de-Provence. L'ambiance est plutôt bonne enfant avec un public tout acquis à la cause chalonnaise. Depuis bien longtemps on n'avait pas vu autant de monde dans les tribunes de la Maison des Sports pour un match de handball.D'entrée ce sont les hommes de Christophe Fourcot qui mettent le feu au poudre sous l'impulsion de leur capitaine Samy Taj. Se rappelant, l'attitude plutôt agressive des Provençaux lors du match aller, les Chalonnais restent calmes sans s'occuper déjà des premiers palabres adverses auprès des arbitres. Chez eux, c'est une habitude, il faut toujours contester les décisions. Les joueurs de la cité de Niepce n'ont qu'un objectif, jouer le jeu qui est le leur. Sans tomber dans le piègeOn s'attache à être précis dans les montées de balle alors que Salon pense surtout à détruire. Chalon va alors faire la course en tête dominant sans conteste son sujet et virant à + 4 à la mi-temps (17-13). Avant d'en arriver là, on commence à retrouver une certaine agressivité verbale des joueurs de Salon interpellant les arbitres à chaque décision. Chalon de son côté ne tombera pas dans leur piège. La sortie des Salonnais à la mi-temps est même assez folklorique, ces derniers applaudissant le public mais aussi les arbitres. La deuxième mi-temps sera conforme à celle effectuée à Salon. Sébastien Plathey va réaliser dans ses cages la même prestation qu'en terre provençale, arrêtant même trois penalties. L'homme était en odeur de sainteté se rappelant qu'il avait déjà connu ce genre de rencontres lorsque Chalon avait joué les barrages de montée en Nationale 1 en 2003 contre Monaco. Il restait avec Florent Schmidt l'un des survivants de cette équipe de l'époque. Les Chalonnais allaient ensuite démontrer qu'ils n'avaient pas voler leur qualification pour le Final Four à Saint-Ouen L'Aumône dans quinze jours. Il faudra pourtant attendre pour connaître leurs prochains adversaires. Ce sera soit Chatres, soit Le Chesnay. Dans cette rencontre, tous les Chalonnais ont rempli leur contrat et plus spécialement Sylvain Gautheron (voir ci-dessous) qui se battait comme un beau diable prenant les coups sans jamais les redonner. Ils savaient surtout qu'il ne fallait pas tomber dans la provocation même si parfois c'était difficile à accepter. Samy Taj dans son rôle de capitaine su gérer et calmer ses joueurs dans les moments primordiaux ne se laissant pas intimider par les vieux briscards de Salon ayant évolué en D1. Kaled Beghouach était même sanctionné d'un carton rouge direct pour une nouvelle agression sur Taj. L'écart se stabilisait et Chalon pouvait enfin taper avec insistance à la porte de la finale. Logique.Jean-Marc Boisselot
Devant un public nombreux et particulièrement bruyant, le capitaine Samy Taj n'a pas ménagé ses efforts contre une équipe provençale on ne peut plus rugueuse
C'est une nouvelle aventure qui commence pour Chalon après cette victoire qui lui ouvre la porte de la finale à quatre dans quinze jours à Saint-Ouen l'Aumône. C'est dans un contexte complétement différent du match aller que débute cette rencontre face à Salon-de-Provence. L'ambiance est plutôt bonne enfant avec un public tout acquis à la cause chalonnaise. Depuis bien longtemps on n'avait pas vu autant de monde dans les tribunes de la Maison des Sports pour un match de handball.D'entrée ce sont les hommes de Christophe Fourcot qui mettent le feu au poudre sous l'impulsion de leur capitaine Samy Taj. Se rappelant, l'attitude plutôt agressive des Provençaux lors du match aller, les Chalonnais restent calmes sans s'occuper déjà des premiers palabres adverses auprès des arbitres. Chez eux, c'est une habitude, il faut toujours contester les décisions. Les joueurs de la cité de Niepce n'ont qu'un objectif, jouer le jeu qui est le leur. Sans tomber dans le piègeOn s'attache à être précis dans les montées de balle alors que Salon pense surtout à détruire. Chalon va alors faire la course en tête dominant sans conteste son sujet et virant à + 4 à la mi-temps (17-13). Avant d'en arriver là, on commence à retrouver une certaine agressivité verbale des joueurs de Salon interpellant les arbitres à chaque décision. Chalon de son côté ne tombera pas dans leur piège. La sortie des Salonnais à la mi-temps est même assez folklorique, ces derniers applaudissant le public mais aussi les arbitres. La deuxième mi-temps sera conforme à celle effectuée à Salon. Sébastien Plathey va réaliser dans ses cages la même prestation qu'en terre provençale, arrêtant même trois penalties. L'homme était en odeur de sainteté se rappelant qu'il avait déjà connu ce genre de rencontres lorsque Chalon avait joué les barrages de montée en Nationale 1 en 2003 contre Monaco. Il restait avec Florent Schmidt l'un des survivants de cette équipe de l'époque. Les Chalonnais allaient ensuite démontrer qu'ils n'avaient pas voler leur qualification pour le Final Four à Saint-Ouen L'Aumône dans quinze jours. Il faudra pourtant attendre pour connaître leurs prochains adversaires. Ce sera soit Chatres, soit Le Chesnay. Dans cette rencontre, tous les Chalonnais ont rempli leur contrat et plus spécialement Sylvain Gautheron (voir ci-dessous) qui se battait comme un beau diable prenant les coups sans jamais les redonner. Ils savaient surtout qu'il ne fallait pas tomber dans la provocation même si parfois c'était difficile à accepter. Samy Taj dans son rôle de capitaine su gérer et calmer ses joueurs dans les moments primordiaux ne se laissant pas intimider par les vieux briscards de Salon ayant évolué en D1. Kaled Beghouach était même sanctionné d'un carton rouge direct pour une nouvelle agression sur Taj. L'écart se stabilisait et Chalon pouvait enfin taper avec insistance à la porte de la finale. Logique.Jean-Marc Boisselot
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