
Sylvain Gautheron et Loïck ReverdyUne paire de neuf
En inscrivant chacun la bagatelle de neuf buts, les deux compères Sylvain Gautheron et Loïck Reverdy ont tour à tour été les fils conducteurs de l'équipe chalonnaise. A chacun sa mi-temps. Tonitruant en première période avec sept buts au compteur, Sylvain Gautheron a été moins en vue lors des trente minutes suivantes.La faute à un marquage plus serré. Mais ce changement de tactique des Provençaux a permis à Loïck Reverdy de prendre le relais offensivement dans une rencontre relativement physique. Ce dernier ne voulait cependant pas tirer la couverture à lui et préférait souligner la performance collective de son club. « C'est vrai que cette année j'ai été un peu plus productif en attaque. Mais c'est avant tout un travail d'équipe » lâchait-il au coup de sifflet final. Un travail d'équipe qui trouve son socle dans les cages en la personne de Sébastien Plathey, magnifique d'efficacité hier avec ses seize arrêts et détonateur de belles contre-attaques qui permettaient à Gautheron et Reverdy de se mettre sur orbite. Le premier nommé se permettait même le luxe d'ouvrir le score après trois minutes de jeu et de conclure la première période sur une roublardise qui stupéfiait la défense salonnaise. Prévenu et averti par le danger que représentait le pivot chalonnais, Salon-de-Provence s'appliquait à bien défendre sur l'homme aux grandes chaussettes.Gautheron cerné Reverdy libéréMais c'était oublier que le danger venait de partout. En se concentrant sur celui qui leur avait tant fait mal durant les trente premières minutes, les hommes de l'international algérien Bénali Beghouach libéraient les espaces pour un Reverdy qui n'en demandait pas tant. Hyper réaliste, aussi bien sur jet de sept mètres que dans le jeu, le numéro 4 bourguignon posait sa main sur la rencontre. Mais au-delà de sa performance personnelle c'est assurément sa complémentarité avec Sylvain Gautheron qui sautait aux yeux sur le parquet de la Maison des Sports. Ce que les intéressés ne démentaient pas. « Cette semaine j'ai fait un gros travail de pivot en essayant d'être lucide expliquait Gautheron. Ca a payé en première période mais ensuite leur défense s'est aplatie et j'avais moins d'espace. Ce qui a profité à Loïck. » Une réflexion que partageait également son coéquipier. « C'est vrai qu'en deuxième période, nous, les arrières, avons eu plus de possiblités » renchérissait un Reverdy, peu pressé d'aller prendre sa douche, histoire de savourer au maximum ce moment de bonheur. En dépit des exploits des deux gaillards, il paraît nécessaire de souligner la cohérence de cette équipe qui n'a jamais cédé aux multiples provocations des Sudistes. Des provocations lamentables qui faisaient cependant partie du jeu, Salon-de-Provence se montrant sous son meilleur visage au coup de sifflet final en saluant longuement le public chalonnais. Sans oublier bien sûr de tirer un coup de chapeau à son bourreau du jour.Richard Montavon
En inscrivant chacun la bagatelle de neuf buts, les deux compères Sylvain Gautheron et Loïck Reverdy ont tour à tour été les fils conducteurs de l'équipe chalonnaise. A chacun sa mi-temps. Tonitruant en première période avec sept buts au compteur, Sylvain Gautheron a été moins en vue lors des trente minutes suivantes.La faute à un marquage plus serré. Mais ce changement de tactique des Provençaux a permis à Loïck Reverdy de prendre le relais offensivement dans une rencontre relativement physique. Ce dernier ne voulait cependant pas tirer la couverture à lui et préférait souligner la performance collective de son club. « C'est vrai que cette année j'ai été un peu plus productif en attaque. Mais c'est avant tout un travail d'équipe » lâchait-il au coup de sifflet final. Un travail d'équipe qui trouve son socle dans les cages en la personne de Sébastien Plathey, magnifique d'efficacité hier avec ses seize arrêts et détonateur de belles contre-attaques qui permettaient à Gautheron et Reverdy de se mettre sur orbite. Le premier nommé se permettait même le luxe d'ouvrir le score après trois minutes de jeu et de conclure la première période sur une roublardise qui stupéfiait la défense salonnaise. Prévenu et averti par le danger que représentait le pivot chalonnais, Salon-de-Provence s'appliquait à bien défendre sur l'homme aux grandes chaussettes.Gautheron cerné Reverdy libéréMais c'était oublier que le danger venait de partout. En se concentrant sur celui qui leur avait tant fait mal durant les trente premières minutes, les hommes de l'international algérien Bénali Beghouach libéraient les espaces pour un Reverdy qui n'en demandait pas tant. Hyper réaliste, aussi bien sur jet de sept mètres que dans le jeu, le numéro 4 bourguignon posait sa main sur la rencontre. Mais au-delà de sa performance personnelle c'est assurément sa complémentarité avec Sylvain Gautheron qui sautait aux yeux sur le parquet de la Maison des Sports. Ce que les intéressés ne démentaient pas. « Cette semaine j'ai fait un gros travail de pivot en essayant d'être lucide expliquait Gautheron. Ca a payé en première période mais ensuite leur défense s'est aplatie et j'avais moins d'espace. Ce qui a profité à Loïck. » Une réflexion que partageait également son coéquipier. « C'est vrai qu'en deuxième période, nous, les arrières, avons eu plus de possiblités » renchérissait un Reverdy, peu pressé d'aller prendre sa douche, histoire de savourer au maximum ce moment de bonheur. En dépit des exploits des deux gaillards, il paraît nécessaire de souligner la cohérence de cette équipe qui n'a jamais cédé aux multiples provocations des Sudistes. Des provocations lamentables qui faisaient cependant partie du jeu, Salon-de-Provence se montrant sous son meilleur visage au coup de sifflet final en saluant longuement le public chalonnais. Sans oublier bien sûr de tirer un coup de chapeau à son bourreau du jour.Richard Montavon
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